Clubs de jeux Parisiens : le Club Circus, cinquième au classement mais au centre du jeu pour 2026
🔔 L’essentiel à savoir sur le Club Circus Paris et son directeur Sébastien Leclercq
- ✅ Le Club Circus Paris se classe 5e des clubs de jeux parisiens en produit brut des jeux, tout en figurant parmi les salles de poker les plus actives de la capitale.
- ✅ L’interview de son directeur Sébastien Leclercq, publiée sur Les EnJeux.com, confirme un ADN très poker, complété par une montée en puissance des jeux plus grand public comme le Black Jack.
- ✅ Le club mise fortement sur l’expérience client (événements, anniversaires, festivals, service en salle) pour se démarquer des poids lourds que sont Pierre Charron, Barrière ou l’Impérial Club.
- ✅ En mettant en avant emploi, fiscalité et jeu responsable, le Club Circus se positionne comme un acteur clé dans les discussions sur l’avenir des clubs de jeux à Paris, alors que l’expérimentation est prolongée jusqu’en 2027.
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Quelques jours après la publication d’un classement très commenté des clubs de jeux parisiens, le directeur du Club Circus Paris, Sébastien Leclercq, s’est longuement confié à nos confrères du média Les-Enjeux.com. Un timing qui ne doit rien au hasard : le club du 16ᵉ arrondissement apparaît à la 5ᵉ place du classement par produit brut des jeux (PBJ) 2024/2025 publié il y a quelques jours seulement.
Derrière les chiffres, cette prise de parole éclaire l’orientation stratégique d’un établissement qui assume son ADN poker tout en se positionnant comme un acteur structurant d’un marché encore expérimental, soumis aux humeurs du législateur et à une rude concurrence.
Un classement qui fige une hiérarchie…mais pas les ambitions
Avant de zoomer sur le Circus, il faut rappeler le décor. Les clubs de jeux parisiens évoluent toujours dans un cadre d’« expérimentation » instauré en 2018 pour remplacer les anciens cercles, avec une autorisation désormais prolongée jusqu’au 31 décembre 2027, après plusieurs rebondissements budgétaires et deux mois de fermeture forcée début 2025.
Sur le plan économique, les données disponibles montrent un secteur qui pèse lourd mais reste fragile :
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👉 En 2023, Challenges, plaçait le Club Pierre Charron en tête (PBJ > 28 M€), devant le Club Barrière (25,7 M€) et l’Impérial Club Paris (20,4 M€). Suivaient le Paris Elysées Club, le Club Circus, le Club Montmartre et le Punto Club.
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👉 Les clubs ont créé environ 1 200 emplois et génèrent plus de 119 millions d’euros de taxes par an pour l’État et la Ville de Paris – un poids économique loin d’être anecdotique.
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👉 Pour 2024, une analyse sectorielle signale un PBJ global autour de 123 M€, en légère hausse (+3,7 %), avec une fréquentation stable, un Black Jack en progression et un Punto Banco en recul.
Dans ce paysage, le classement 2025 publié par le média spécialisé Les-Enjeux.com confirme deux grandes tendances. Un “Big Four” qui s’échappe : Pierre Charron, Barrière, Impérial et Paris Elysées restent les locomotives en PBJ. Un Club Circus solidement accroché à la 5ᵉ place, devant Montmartre et le Punto Club, dans un marché où l’arrivée de Partouche à horizon 2026 est déjà dans toutes les têtes.
Autrement dit : Circus n’est pas (encore) dans le quatuor de tête, mais il fait clairement partie du noyau dur, celui qui structure l’offre de jeux de table à Paris et qui sera directement impacté par la prochaine recomposition du marché.

Club Circus, 5ᵉ en PBJ mais au cœur de la scène poker parisienne
Si l’on ne regarde que la ligne « PBJ », le Club Circus apparaît comme un solide outsider. Mais dès que l’on parle poker, l’établissement du 37 boulevard Murat (Paris 16ᵉ) change de catégorie : la maison est considérée, depuis son ouverture en 2019, comme l’une des places fortes du cash-game et des tournois dans la capitale.
La salle de jeu accueille une large batterie de tables : une onzaine en cash-game et une dizaine en configuration tournois, avec une amplitude horaire qui va généralement de l’après-midi à 5h du matin.
Le club s’est imposé comme étape régulière de grands circuits : Unibet DeepStack Open, Grand Prix ParionsSport en ligne, festivals signés Texapoker ou ECOP, avec des buy-ins relevés (600 €, 1 200 €…) taillés pour un public habitué aux enjeux conséquents.
Et enfin, les médias spécialisés rappellent régulièrement que Circus est devenu « une place forte du poker dans la capitale » dès ses premières années d’exploitation.
Ce que révèle la prise de parole de Sébastien Leclercq pour le club Circus
Même si le verbatim de l’entretien accordé à Les Enjeux.com n’est pas reproduit ailleurs, cette interview s’inscrit dans une continuité : celle d’un dirigeant qui, depuis plusieurs mois, défend une ligne assez claire sur l’avenir des clubs de jeux et le positionnement de son établissement.
Assumer un ADN poker…mais élargir la base de joueurs
Depuis des années, le discours autour du Club Circus met en avant un positionnement très poker, avec une offre de cash-game et de tournois pensée pour les joueurs réguliers, les high rollers et les circuits internationaux.
📣 « Le poker fait partie de notre ADN, et c’est là-dessus que nous continuerons à bâtir. »
Mais la dynamique du marché pousse à élargir le spectre, le développement du Black Jack, considéré comme un jeu plus accessible pour le grand public, au détriment du Punto Banco, illustre cette volonté de proposer une expérience moins intimidante que les seuls jeux de contrepartie traditionnels. Aussi, l’arrivée progressive de nouveaux profils de joueurs, attirés par les festivals, les événements “grand public” (soirs de match, soirées thématiques, anniversaires du club…), montre que le Circus ne parle plus seulement aux « regs » mais aussi aux joueurs occasionnels qui recherchent une soirée complète : jeu, bar, restauration.
L’interview publiée chez Les Enjeux.com intervient précisément au moment où le classement PBJ confirme cette double identité : club très présent sur le terrain poker, mais en quête de croissance sur les jeux de masse pour combler l’écart avec les leaders.
📣 « Notre force, c’est la régularité : une offre de tournois continue pour tous les joueurs, un positionnement clair, une équipe qui incarne l’esprit du Club et qui tient la maison. »
Faire du service en salle un levier de différenciation
Les soirées anniversaire, les opérations événementielles dans les rues de Paris ou les animations régulières ont déjà été mises en avant dans la presse spécialisée comme un marqueur fort de la culture Circus : le club mise sur le “show” autant que sur l’overlay de jetons.
À travers sa prise de parole, Sébastien Leclercq prolonge cette logique avec l’idée d’une valorisation du service en salle et de l’accueil, dans un marché où les joueurs ont largement le choix entre plusieurs clubs situés à quelques stations de métro les uns des autres. Aussi, la cohérence de gamme entre Paris et les casinos de province du groupe (Allevard, Carnac, Briançon, Vals-les-Bains…) est de mise pour fidéliser les clients qui fréquentent plusieurs établissements Circus.
Dans un environnement ultra-concurrentiel, l’enjeu est simple : si l’on ne peut pas immédiatement rattraper le PBJ de Pierre Charron ou de Barrière, on peut en revanche gagner des parts de marché sur la qualité de l’expérience joueur et la capacité à faire revenir les clients.
Un discours aligné avec les attentes du régulateur
La séquence politique de fin 2024 / début 2025 a rappelé à quel point les clubs de jeux restent sous tension réglementaire. Faute de prolongation votée dans les temps, tous les clubs parisiens ont été contraints de fermer au 1ᵉʳ janvier 2025, avant de rouvrir le 28 février à la faveur de la nouvelle loi de finances.
Dans ce contexte, le discours de Circus ne se limite pas aux chiffres. Un plan de jeu responsable validé par l’Autorité nationale des jeux (ANJ) souligne la solidité du dispositif d’identification et d’accompagnement des joueurs excessifs au sein des établissements du groupe Circus, dont le Club Circus Paris.
Dans une interview accordée début janvier à BFM Business, Sébastien Leclercq évoquait déjà le recours massif au chômage partiel et l’impact financier des fermetures, insistant sur la nécessité d’une visibilité réglementaire pour que les clubs puissent investir et se projeter.
Pour 2026, l’enjeu reste de montrer qu’un club comme Circus n’est pas seulement un endroit où l’on joue, mais aussi un employeur significatif, un contributeur fiscal et un établissement qui prend au sérieux ses obligations en matière de prévention du jeu excessif.
Un “cinquième homme” stratégique dans la recomposition du marché
La 5ᵉ place du Club Circus au classement PBJ pourrait, vue de loin, donner l’impression d’un « rôle secondaire ». Pourtant, dans la réalité du marché, il s’agit d’une position charnière.
D’un côté, le club ne peut pas se reposer sur des volumes comparables à ceux de Pierre Charron ou de Barrière ; de l’autre, il dispose d’une base de joueurs très qualifiée sur le segment poker et d’un ancrage de marque solide via le groupe Gaming1 / Circus Casino France, implanté dans plusieurs casinos en France et en Europe. Enfin, le niveau de chiffre d’affaires et d’emploi en fait un interlocuteur incontournable dans les discussions sectorielles. À l’échelle du marché parisien, où l’on parle d’un peu plus d’une centaine de millions d’euros de PBJ et de 1 200 emplois directs, un acteur de 14 à 15 M€ de chiffre d’affaires pèse d’un poids réel dans l’équation globale
La parole du directeur général du Club Circus dépasse le seul périmètre de son établissement. Elle touche à la sensibilité politique du dossier (prolongation de l’expérimentation, éventuelle pérennisation du modèle), à la transformation de l’offre de jeux (plus de Black Jack, demain peut-être de la roulette ou des jeux électroniques) et à la cohabitation des groupes historiques (Barrière, Tranchant, Partouche, Circus…) dans un espace parisien limité.
Le Club Circus n’est pas le mastodonte du marché parisien, mais bien un cinquième homme stratégique, au croisement du poker de haut niveau, de la diversification grand public et des enjeux réglementaires qui continueront de rythmer la vie des clubs jusqu’en 2027 au moins. Pour Sébastien Leclercq en revanche, la position est claire, le Club Circus n’a aucune intention de rester spectateur. À défaut d’aligner aujourd’hui le même PBJ que les leaders, le club entend rester en première ligne lorsque se jouera, dans les mois qui viennent, la grande partie sur l’avenir des clubs de jeux à Paris.
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